dimanche 2 septembre 2012

Le Soleil a mis son pyjama.

J'ai eu envie de regrouper des morceaux qui illustraient bien ce qu'est l'ambiance de cette fin de vacances, cette espèce de schizophrénie temporelle qui place d'un côté l'envie de profiter des derniers jours inoccupés de beau temps, et de l'autre la chaleur moite et écrasante au point de nous coller sur une chaise longue.


Margaux Motin

Vous trouverez donc ici des morceaux lounge, comme on dit quand on est pseudobranché, d'autres au beat puissant et fort, toi même tu sais frère.

On commence avec Balkan Beat Box et "Dancing with the moon", morceau coolissime et envoûtant comme une danse avec la lune tsé.
Vient ensuite le plus mélancolique "Villages" d'Alpine, chanson découverte par hasard et qui m'a tout de suite plu avec son rythme bien appuyé et son côté finalement très répétitif tout en restant mélodieux.

On passe ensuite au mythique "Bom Bom Diggy" du complètement allumé Tricky, avec des couplets au flow totalement hallucinant.

La Plage de Brighton (Nooostaaalgiiiie)


Fujiya & Miyagi, c'est une grosse découverte de cette année sur laquelle j'ai eu l'énorme flemme de faire un article, je le confesse. La troisième piste de leur album Transparent Thing sorti en 2006 m'est de suite tombée dans l'oreille. J'aime le côté krautrock/electro qui se dégage de leurs chansons et le travail sur les sonorités dans les textes (et aussi, il faut bien le dire, l'accent très posh de la chouette ville de Brighton).






Comme c'est l'été, qu'on est content, que les oiseaux chantent, que les nuages ont des formes bizarres et que des smileys se dessinent sur les pilules, on ne peut qu'écouter Take ecstasy with me des Magnetic Fields, avec ses envolées de synthé planantes. Et comme la vie est bien faite, figure-toi que ce morceau est extrait de l'album Holiday, sorti en 94.

On continue dans les délires musicaux acidulés et assaisonnés d'herbes de Ducros avec Super Inuit, du très bon goupe Holy Fuck. Je crois que je n'ai pas besoin de m'étendre sur la description du morceau, un petit play suffira.

Wax Tailor fait ensuite son entrée pour nous aider à taper du pied et à nous secouer sur un bon morceau hip hop de derrière les fagots.

Puis arrive Blockhead, le chouchou des Pétroleuses découvert par V ici, avec le très beau Attack the Doctor. De l'or en musique.

Parenthèse plus sombre avec les suédois d'Asteroid et Water, issu de S/T. Une voix profonde et une guitare acoustique, que demander de plus ?

Et puis comme on n'est pas des bêtes on retourne sur le dancefloor, comme disent Brigitte Fontaine et Grace Jones, avec Jazzhole et le très bon Free the Robots.

Washington Square de Chinese Man nous garde immergés dans une belle ambiance trip-hop rythmée par un beat claquant et un refrain mélodieux.



On avance peu à peu vers plus de mélodie avec le groupe Bastille et leur morceau Overjoyed, avant d'être tout content, comme Of Monsters and Men lorsqu'ils chantent Little Talks.


Un peu de romantisme pour faire les choses bien, avec Léo Ferré et Paname, ville de toutes les surprises (je vous avait dit que j'avais raté ma vocation de pubarde) où l'on danse avec les pavés.


Et comme, c'est bien connu, on pèche tous sur les trottoirs de Paris, -particulièrement en été, c'est les hormones qui veulent à c'qui paraît ça ma p'tite dame- on se repend avec la reprise de Sinner's Prayer par Bonamassa et Hart. Le même Bonamassa appelle ensuite à la raison et la compassion avec cette très belle version de Stop !




Nouveau grand écart avec Tempdub par JFB, DJ deux fois champion DMC au Royaume-Uni. Respect.

On devient ensuite Gangsta avec les norvégiens de Kakkmaddafakka (qui n'a jamais dit dans sa phase ado rebelle "je laisse tomber les cours et je deviens riche" ?). Le clip est plutôt drôle d'ailleurs, checkez ici si vous avez cinq minutes.

Avec l'arrivée de la rentrée, on a tous ce fameux Cold Feeling, dont parlent Pretty Lights dans ce chouette morceau.

On termine enfin dans le monde du stoner avec les bordelais de Mars Red Sky et Way To Rome.