samedi 19 novembre 2011

Tough Games.


Par Michael Schmelling
Jeudi soir, c’était l’aftershow Skrillex au Social, avec SebastiAn, Kavinsky, Kill the Noise et le Snap Crew. Je crois que c’est inutile de le préciser, mais c’était foutrement énorme.
C’est un truc que j’adore, sentir les basses s’emparer de moi et faire vibrer de plus en plus intensément ma cage thoracique, avoir les cordes vocales qui flageollent en rythme, hurler pour communiquer avec des inconnus que je reverrai jamais de ma vie et à qui j’aurais jamais parlé autrement. Tu te retrouves dans la salle, avec je sais pas combien de personnes qui dansent comme des dingues, suent comme des porcs, chantent comme des casseroles, hurlent comme des groupies, et tu kiffes ça. Tu comprends le sens de l’expression « profiter de l’instant présent » : t’as prévu de bosser demain, mais tu t’en fous, la musique te transporte et tu (re)découvres le plaisir d’être au-dessus de toi-même, d’être quelqu’un d’autre pendant quelques heures. Tu t’échappes de ton quotidien moisi, une vraie soupape de sécurité.
Concernant la soirée à proprement parler, (au vu de ce que je viens de vous dire, ne vous attendez pas à une set list ultra détaillée avec moult détails, c’est pas parce que j’écris ça que j’ai passé la soirée mon calepin à la main) mais si je vous dis que Skrillex arrivait tout droit de la Machine du Moulin Rouge où il venait de faire un live, j’imagine que vous comprenez combien tout ça pouvait être grandement perché. En découlent quelques petits ratés (Kavinsky qui perd ses disques, c’est moyen-moyen), mais c’est le jeu. Mention spéciale au set de SebastiAn, qui a en plus fait un bel hommage à feu DJ Mehdi en mixant le fameux Signatune.
Bref, c’était vraiment grand, je me répète, mais je ne saurais que trop vous conseiller de vous précipiter dessus la prochaine fois, si ce genre d’événement a lieu dans vos contrées respectives. Même si en sortant tu attends le premier métro pendant une demi-heure, même si tu retombes un peu brusquement, en rentrant t’as Paris pour toi tout seul, ou presque (ou alors c’est juste mon quartier qui est mort), et ça se savoure.

Petit combo pour la route : 


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