
C'est par hasard, en plein zapping télé, que j'ai découvert l'existence de Raymond Cauchetier. On connaît mieux ses photos que le photographe lui-même.
Figure emblématique de la Nouvelle Vague, il devient officiellement le "photographe de plateaux" des films du même courant (À bout de souffle, Jules et Jim, les 400 coups, Cléo de 5 à 7, Lola...). Grâce à ses connaissances et amitiés avec les caméramans (Raoul Coutard pour À bout de souffle), il a pu percer le milieu du cinéma et nous livrer un témoignage authentique de la Nouvelle Vague.
Le procédé était simple: il photographiait les acteurs, encore en position devant la caméra, juste après le "coupez" du réalisateur.
Mais son travail ne tourne pas uniquement autour de ce mouvement.
À ses débuts, Cauchetier "parcourt alors l’Europe et l’Asie en free lance, photographiant surtout ce qui lui plait, notamment la vie et l’Art des pays d’Extrême-Orient, la sculpture des temples d’Angkor ou celle de l’Europe médiévale (...) Ceux qui connaissent son œuvre, aux U.S.A. ou au Japon, l’estiment comparable à celle des plus grands." (source)
Une expo lui était consacrée à Paris il y a quelques jours de ça.
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