vendredi 30 décembre 2011

O&R #1 : David's Lyre vs Kate Bush.

Aujourd'hui c'est vendredi, et j'avais envie d'ouvrir une nouvelle petite rubrique (plus ou moins) hebdomadaire pour mettre en lien une chanson originale et une reprise de celle-ci.
Cette semaine, c'est David's Lyre qui est à l'honneur avec sa reprise de Running Up That Hill de Kate Bush.



jeudi 22 décembre 2011

Pete Generation.





L'autre jour, on vous a parlé d'Esctatics International, l'album du groupe Swimming. Peter Sampson le batteur, était alors en train de finaliser son album sous le nom de THePETEBOX. Cette phase étant maintenant terminée, voilà que les premières pépites de la galette, qui sortira le 11 avril prochain, commencent à pointer le bout de leur nez, et c'est une excellente nouvelle.
Cet album, Future Loops, est bâti autour de l'idée de spontanéité de la création. Tous les différents sons ont ainsi été enregistrés en une seule prise, ce qui leur donne un aspect brut et intact car sans aucune postproduction, respectant le caractère fondamentalement live du beatbox. Chaque enregistrement a de plus été filmé, ce qui permet au PETEBOX de nous faire patienter jusqu'en avril en révélant toutes les deux semaines une nouvelle chanson et sa vidéo, ainsi que le lien pour télécharger le fichier-son. Explication du concept par le principal intéressé :


La première vidéo est sortie hier, je vous laisse la découvrir et l'apprécier. Pour ma part je sens que mes oreilles (et mes yeux) vont se repaître de cette version du titre de MGMT pendant au moins les deux prochaines semaines, jusqu'à la prochaine vidéo...


Pour finir, vous pouvez suivre le planning des sorties et/ou précommander l'album simple ou dans sa version CD/DVD ici. Pour être au fait de l'actualité du bougre, likez sa page facebook, suivez son blog, son tweeter, son site officiel, bref, tout. 
Join the Pete Generation. Be a Petenik. (Ouais, je suis désopilante et j'ai raté ma vocation de pubarde)

dimanche 18 décembre 2011

Aperture.

Heart (1964)
Nude With Root Pattern (1972)
Ce soir, focus sur le photographe Walter Chappell. En guise d'introduction, je vous conseille de cliquer ici afin d'avoir une vision globale, un peu brute, de son travail. Photographiant essentiellement en noir et blanc, on y retrouve l'empreinte de ses mentors, Edward Weston et Alfred Stieglitz. Walter Chappell, décédé en 2000 était un esprit libre. De son vivant, il déménagea une douzaine de fois, se construisit 25 chambres noires et pas moins de 3 maisons. Il peignait également, jouait du piano et écrivait de la poésie; il réalisa même des films. Il a été successivement ostréiculteur, charpentier, constructeur, photographe de stars (Sharon Tate par exemple, à qui il consacra une magnifique série de photographies). Au début des années 1960, Chappell joua le nudiste et l'agitateur social. C'est plus tard qu'il rejoint un cercle de photographes à San Francisco (point de départ de sa rencontre avec Weston). Estampillé "Photographe de la Nature", Walter Chappell voulait montrer que la photographie était un moyen de retranscrire profondément la réalité; la considérant égale à la peinture, la poésie et la musique. Son pointillisme, au moment du développement en chambre noire, traduisait sa volonté de communiquer au public une certaine dureté, à travers des images crues. Nues. 
Dancer (1957)








Une exposition, qui réunissait des oeuvres datées de 1947 à 1978 à la Gallerie Roth Horowitz à Manhattan, nous faisait découvrir ses déserts, ses rochers pris dans la pénombre, cette photo d'une fougère recourbée posée sur le corps d'une femme enceinte, et, plus surprenant, une photo d'un vagin de femme, juste après une naissance (!).




PS: Au revoir, belle Evora.

mardi 13 décembre 2011

C'est la canaille, eh bien j'en suis !

Le problème, c'est que si vous demandez à quelqu'un de citer un artiste de rap français, il est fort probable qu'il pense en premier lieu à La Fouine ou Booba. Or, les talents de lyricistes de ces deux poètes n'atteignent malheureusement pas la hauteur de leur ego. Pourtant le rap, et on ne devrait pas avoir à le souligner, est avant tout une musique à message, la voix d'une rue qui scande sa vision des choses qui - et on ne va certainement pas s'en plaindre - ne se réduit pas à "reste en chien". Heureusement, certains groupes sont là pour se démarquer, nous rappeler ceci et sortir du cliché street = deal-déscolarisation-grosse BM-j'te-baise. La Canaille fait partie de ceux-là. 
Découverte du Printemps de Bourges 2007, le collectif de Montreuil livre une musique-manifeste à travers deux albums sortis à ce jour, Une goutte de miel dans un litre de plomb et Par temps de rage. Les textes pointus, affûtés et incisifs sont portés par la belle voix grave et un peu éraillée de Marc Nammour. Les instrus, fruits du travail de Walter Pagliani à la basse, Mathieu Lalande à la guitare et François Malandrin à la batterie, se font le doublon de la colère contenue dans les paroles. Cette indignation se retrouve dans leur nom, issu de la chanson communarde La Canaille écrite par Alexis Bouvier. Finie l'écoute distraite ou la musique d'ambiance, La Canaille vous force à l'écouter attentivement. Elle est la voix de ceux qui en ont assez d'être coupés, séparés, jetés, de la stigmatisation ambiante, du cliché attaché au rap et à l'art de rue en général. 
Le savoir est une arme, la voix qui l'exprime en est la munition et des morceaux de gros calibre font plus de bruit qu'une Kalachnikov, les gars de La Canaille l'ont bien compris. Avec leur musique éclectique, ouverte, aux influences rock parmi lesquelles on pourrait citer facilement Noir Désir, ils nous rappellent que le terme d'artiste engagé devrait être un pléonasme.

Morceaux choisis (ce qui ne vous empêche certainement pas d'écouter les albums et surtout d'aller les voir en concert) : 
















(ce riff de basse quoi)

samedi 3 décembre 2011

Get you dancing with the devil.

J'ai toujours pensé que la musique était un exutoire des sens, un fix de danse dans la veine, une sorte de courant électrique qui vous disjoncte le cerveau quand il est bien dosé. Abel Tesfaye, plus connu sous son nom de scène The Weeknd, est manifestement du même avis. Après avoir bossé sur Born this Way pour Miss Gaga, le canadien nous invite dans sa propre House of Balloons. Outre les paroles, plus murmurées à l'oreille que chantées, The Weeknd accorde ses textes à une musique incroyablement charnelle, à l'image du photoshoot de l'album fait de photographies suggestives mais jamais vulgaires.

Et c'est là tout le talent de The Weeknd : l'ambiguïté dans le bon goût, si bien qu'on se laisse prendre dans la toile de mélodies presque palpables, sur fond de rythmes lents. Adepte des clips osés et sexy, le Monsieur est sans aucun doute un amoureux de la gente féminine et ne souffre finalement aucun autre sujet que l'amour, le sexe et la drogue.
Sans musical faux pas, The Weeknd fait de la sensualité une véritable religion.


A écouter absolument :
High for this
Marijuana Girl
Rolling Stone
Lonely Star
&
Material Girl


Et pour finir, ma favorite :

WICKED GAMES.

I left my girl back home,
I don't love her no more

And she'll never fucking know that, these fucking eyes that I'm staring at
Let me see that ass,
Look at all this cash

And I've emptied out my cards too

Now I'm fucking leaning on that


Bring your love baby I can bring my shame
Bring the drugs baby I can bring my pain
I got my heart right here
I got my scars right here
Bring the cups baby I can bring the drink
Bring your body baby I can bring you fame
That's my motherfucking word too
Just let me motherfucking love you

Listen ma, I'll give you all I got
Give me all for this,
I need confidence in myself
Listen ma, I'll give you all of me
Give me all of it,
I need all of it to myself
So tell me you love me
Only for tonight
Only for tonight
Even though you don't love me
Just tell me you love me
I'll give you all of me,
I'll give you all of me,

Even though you don't love me